Contre la répression et les violences policières
La mort de Rémi Fraisse le 26 octobre à Sivens n’est pas un accident. Elle est le résultat de plusieurs mois de violences policières, causant blessures et mutilations de militants durant les manifestations et sur les ZAD. Les condamnations après la manif anti-aéroport de Nantes du 22 février 2014, sur la base de photos floues et de fichiers constitués par la DGSI, démontrent une politique inacceptable de durcissement de la répression policière et judiciaire. Celle-ci amplifie chaque jour son contrôle par des moyens technologiques d’ampleur : fichage ADN, vidéo-surveillance généralisée, mouchards informatiques… De la ZAD de NDDL à celle de Sivens, C’est donc dans un même mouvement cohérent que les polices d’état surveillent, contrôlent, interpellent, emprisonnent, gazent, mutilent. Ces procès pour l’exemple, cette surveillance et ces violences policières n’ont qu’un but : nous diviser, nous terroriser, nous convaincre de ne plus manifester, de ne plus nous organiser ni nous révolter. Mais ils auront beau distinguer les "bons" manifestants des "mauvais", nous savons désormais que nous sommes toutes et tous concernés. De l’action symbolique à l’action spectaculaire un jour de manif : ils tirent sur tout ce qui bouge. Et c’est l’absence de réaction solidaire unitaire qui laisse le champ libre à la répression. Nous ne renoncerons pas face aux menaces et aux violences policières. Nous ne céderons pas face à la répression des mouvements sociaux orchestrée par le gouvernement. Le capitalisme poursuit son entreprise de destruction de nos milieux de vie, et de nos vies tout court. Nous appelons à l’amplification des mobilisations, et nous nous déclarons solidaires avec les opposants aux grands projets inutiles et imposés. |
Face à la répression, affirmons notre solidarité !
Concert de la chorale des Sans Nom
le 22 novembre 2014 à 16 h Place Maginot à Nancy
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